LA MARMELAMOBILE
- Anna
- 16 août 2016
- 4 min de lecture
Chers Lecteurs,
Je reviens avec une bonne nouvelle. Nous avons enfin trouvé notre Marmelamobile. Notre première visite chez un concessionnaire nous ayant bien formé, nous avons renouvelé l'expérience ce weekend en espérant trouver notre bonheur. Cette fois-ci, c'est armés (pas littéralement hein) et prêts à ne rien lâcher que nous sommes allés à la chasse aux bonnes affaires.
Concessionnaire différent, marques et modèles différents, on repart à zéro. Bob le papillon ne nous avait pas réellement mis à l'aise donc nous avons décidé de ne pas retourner au même endroit. La boutique est aussi grande que celle de la dernière fois. Des centaines de véhicules différents et des bureaux immenses (tellement grand qu'il y a même une boutique à l'intérieur). Nous arrivons sur place à 11h. Nous nous garons et sortons de notre tas de férailles en vue de tomber sous le charme d'un de ces bolides. Mais à peine le pied posé sur le sol, un jeune homme s'approche de nous d'un pas un peu moins assuré que Bob. Nous l'appellerons Dylan (je ne sais même pas quel est son vrai nom et puis Bob et Dylan c'est drôle...ou pas). Jeune, pas très grand, plus mince que Bob (beaucoup plus mince en réalité) mais toujours à la peau foncée il tente de nous orienter mais cette fois-ci nous avons fait de nombreuses recherches sur le net afin de ne pas être menés par le commercial. Du coup, c'est plutôt nous qui menons la danse (quel tango remarquable). Cette détermination et cette confiance que nous affichons intimide un peu Dylan. Il ne nous parle pas beaucoup et reste très en retrait (étrange pour un commercial). Il nous fait essayer un premier modèle dur comme de la pierre. Mon cul-cul n'a pas trop aimé les "bump" et l'assise me rappelait les tatamis japonais. C'est un peu déçus que nous terminons ce premier essai. J'espère au fond de moi que nous n'allons pas essayer autant de modèles que la dernière fois mais surtout que ça va aller vite.
Dylan voyant que nous ne sommes pas convaincus nous fait essayer un autre modèle. Carrosserie blanche et propre. Aucune rayures sur les roues ce qui nous rassure, coffre suffisamment grand pour y enfermer nos parents et voiture suffisamment basse pour que je n'ai pas à prendre de l'élan pour monter dedans (ouf parce que le saut en hauteur ce n'est pas ma spécialité). On fait notre petit tour et pendant que Vivien écoute le moteur et met toute son attention sur le bon fonctionnement du véhicule, moi je suis à l'arrière et je tente de déceler des bruits bizarres ou des sensations anormales. Rien à dire... cette voiture est parfaite ! Je suis ravie et en même temps sceptique car la mauvaise expérience de notre premier achat nous reste en travers. On a peur de se lancer d'autant qu'aucun prix n'est affiché. Transparence ZERO ! Dylan nous sent contents et nous mènent directement dans son bureau. Toujours sympathique mais pas très bavard il nous installe et le jeu de la négociation commence. Il est 12h30, nous avons faim mais nous résistons et tentons de garder les idées claires. Dylan commence à se détendre et à nous parler un peu plus. Il nous questionne sur ce qui nous amène ici au fin fond des USA. Jeune marié, il nous demande aussi si le mariage a changé quelque chose entre nous, bref, il devient plus ouvert (tout est bon pour éviter la question du prix).
Puis, après quelques minutes de blabla nous revenons à nos moutons et obtenons enfin la réponse que nous attendions. Le prix toujours plus haut que ce que nous avions en tête, nous tentons une négociation et le même chemin que la dernière fois se présente. Des allées et venues, des "je vais demander" qui n'en finissent plus et des discussions sans fin. Il a même essayé de nous glisser des options inutiles mais qui nous disaient "indispensables à la sécurité". Mais Anna l'ancienne vipère financière n'est pas dupe et je démontre à Vivien que ce petit monsieur essaie de nous ruiner. On enlève donc toutes les petites options inutiles et nous arrivons à baisser le prix. Vient ensuite le "trade-in" de notre Bernadette de compétition. Au début on est sceptiques car nous avons toujours notre voyant allumé sur le tableau de bord. Ca n'a pas l'air de déranger notre commercial et son manager car ils nous reprennent notre bolide ! BINGO !
La négociation réalisée et réussie, on prend une petite pause "lunch" mais nous devons faire vite car le financier nous attend. Car même si tout le monde nous a déjà souhaité la bienvenue dans la famille "NISSAN", il nous faut encore obtenir un prêt ! Le ventre plein, nous revenons en force chez le concessionnaire et je me remets dans la peau de la banquière et je suis prête à poser toutes les questions pour éviter de nous faire "enc****". Lors de notre venue nous pensions que nous obtiendrons une réponse définitive sous quelques semaines. On était donc un peu stressés car un nouveau refus de prêt nous poserait un gros soucis. Bref, sur le moment on essai de ne pas y penser. On continue nos discussions puis on signe tout un tas de documents. On lit tout, on valide, puis Vivien signe. Ah oui, j'ai oublié de vous dire que mon nom n'apparaît ni sur la voiture ni sur le prêt car je suis un H4 et cela freine le dossier de Vivien. Je suis un frein, je suis rien et voilà que l'on me le rappelle une nouvelle fois. Comment ne pas fléchir ?! Je ne sais pas, je ne sais pas comment je tiens mais je tiens. Bref, cela ne m'enlève pas le droit de la conduire fort heureusement.
Notre aventure auto s'arrête donc ici et nous sommes ravis de notre choix. Nous allons la chouchouter autant que possible.
Quelle aventure....
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